Mame Gora Mboup, également connu sous le nom de Mame Gor Diazaka, a été convoqué mercredi au barreau de la Cour de justice de Dakar après avoir été informé de menaces de mort, d’humiliations publiques et de diffamation. En tant qu’artiste et économiste, il a été amené à cette cour par Hamidou Kane.
Revenant sur les faits qui l’ont conduit à poursuivre l’artiste, le pétitionnaire explique que c’est la société Bisa qui aurait dû tenir la conférence de presse. Et il était l’une des personnes qui ont sécurisé cet endroit ce jour-là. C’est la société Santex qui l’a embauché comme agent de sécurité. « Le jour de l’incident, Mame Gor est soudainement apparu et a commencé à jurer. Il nous a traités de traîtres.
Quand il est entré dans cette conférence de presse, il m’a menacé de mort. Quand j’ai essayé de l’arrêter, il a menacé de me tirer dessus si je le touchais. Il a répété ses paroles et a soutenu que j’allais au cimetière. Il m’a même révélé qu’il jouera avec les jeunes de Teunguedj. Il voulait dissoudre cette session. Ce jour-là, nous étions 6 gardiens. Mais je ne connais pas les raisons de sa présence là-bas », a-t-il déclaré.
Lors de l’interrogatoire, l’accusé n’a pas avoué sa culpabilité. Non sans revenir au cœur de cette affaire. Il affirme que la société « Bisa » a installé un centre en béton près d’eux. Cela a causé de la pollution et de nombreuses personnes, dit-il, souffrent de maladies liées à cette exploitation. Les habitants ont formé une équipe et se sont plaints de l’entreprise au bureau du procureur.
« Finalement, il les a appelés et quand il leur a demandé leur permis, ils n’en avaient pas », a expliqué l’accusé. « Le jour des faits, j’ai vu une trentaine d’hommes armés, et ils ont enlevé toutes les barrières qui séparaient cette entreprise de notre quartier. Ils sont venus avec des gens qui n’habitent même pas le quartier, ils ont dit à la presse qu’il n’y a pas pollution. Ce que je leur reprochais, ce n’était pas vrai, je n’avais que ma bouche pour dire ces mots et être armé jusqu’aux dents contre ces gens, je n’ai menacé personne et je n’avais pas d’arme », s’est-il défendu.
Cependant, la vidéo montrée sur la ligne suggère le contraire. En fait, en regardant les images, on entend et on voit Mame Gor intimider et menacer de mort le plaignant . L’orateur dit aussi que sa mère a été étouffée et décédée à cause de l’exploitation de cette entreprise dans le quartier.
Ainsi la partie civile réclame une indemnité de 30 000 000 F CFA en guise de dommage et intérêt. le procureur a demandé l’application de la loi pénale. Les avocats de la défense ont exigé la libération de leur client. Selon eux, aucune violation de la loi n’a été enregistrée à son encontre. Le tribunal a examiné cette question. La décision sera prise le 10 mai.