SOS/Santé : Une jeune fille perd l’usage de ses jambes et l’hôpital Fann demande près de 3 000 000 à son père ouvrier…

La jeune Dieynaba Mané, âgée de 13 ans et élève en classe de Cm² risque de rater l’année scolaire 2023 – 2024 si rien n’est fait dans les jours à venir. De fille souriante, pleine de vie, elle est maintenant clouée dans une chaise roulante depuis trois mois, nous confie son tuteur. Selon Malang Sambou qui l’a accueillie dans sa famille à l’âge d’un an, « c’est ma fille. Comme ma femme et moi nous n’avons que des garçons, on l’a accueillie volontiers dans notre famille. C’est une fille pour moi. C’est pourquoi sa situation me fait trop mal. Elle a perdu l’usage de ses jambes du jour au lendemain et c’est sans explication. » Une situation qui a trouvé la famille Sambou en plein préparatif de la Tabaski à Ziguinchor. « J’ai reçu l’appel qu’elle ne pouvait plus bouger les jambes. J’ai demandé à ma femme de revenir sur Dakar et depuis, ce sont des va-et-vient dans les hôpitaux. Les IRM et scanner ont montré qu’elle avait des problèmes au niveau de la colonne vertébrale. Des os étaient mal placés selon les médecins. Alors il faut une opération qui coûte cher. À l’hôpital c’est près de 2 900 000 F CFA et à Principal ils ont dit 2 400 000 F CFA. Je suis juste un gorgorlou alors ce n’est pas facile pour moi et ma femme, car c’est la fille de sa sœur. J’ai trop mal quand je regarde ma petite Dieynaba. Si vivante, si heureuse, si joviale, et pleine de vie. Mais maintenant, elle est en chaise roulante. Elle passe ses journées ici au balcon et elle regarde ses amies jouer et aller à l’école. Je veux juste de l’aide pour le paiement de son intervention chirurgicale qui va lui permettre de retrouver l’usage de ses jambes. Je ne veux que ça! Car le fait qu’elle est dans mon foyer me pousse à faire cette action. Je suis responsable d’elle, car si c’était ma propre fille alors la situation serait plus supportable. Mais « Domou Diambour la » (enfant d’autrui) alors c’est très dur à supporter. Je lance un appel à l’État du Sénégal, à la première dame Marième Faye Sall, aux bonnes volontés. Elle passe ses journées ici au balcon et elle regarde ses amies jouer et aller à l’école. Aidez-moi à sauver l’éducation de ma jeune Dieynaba Mané », dira ce père de famille très éprouvé par la paralysie de sa filleule.

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