Recours du Fdpei :La Cour suprême répond ce 15 mars

La Cour suprême se penchera le vendredi 15 mars prochain sur le recours en excès de pouvoir du Front démocratique pour une élection inclusive (Fdpei).Le cabinet du premier président de la Cour suprême vient de publier l’ordonnance. La requête déposée par le Front démocratique pour une élection inclusive sera finalement examinée le vendredi prochain. En effet, le Parti démocratique sénégalais et ses alliés avaient introduit un recours pour attaquer le décret de Macky Sall convoquant le corps électoral pour faire annuler l’actuel processus électoral.

À présent, l’audience de référé aura lieu le vendredi 15 mars prochain à partir de 9h et 30 minutes, lit-on dans l’ordonnance signé  par Jean Aloise Ndiaye,  conseiller délégué, substitut du premier président de la Cour suprême. De l’issue de l’audience dépendra l’actuel processus électoralLe Front démocratique pour une élection inclusive (FDPEI), réuni autour du PDS, a remporté la première manche de son combat pour la reprise du processus électoral. Son recours devant la Cour suprême sera examiné en procédure accélérée ce vendredi 15 mars.

Dans une ordonnance reprise par Les Échos, le conseiller délégué de la Haute juridiction, Aloïse Ndiaye, substituant son Premier président, motive ce choix : «En raison du démarrage de la campagne électorale, alors que le recours vise les actes fixant la date de l’élection présidentielle, la convocation du corps électoral et la période de campagne de la dite élection, la situation requiert célérité pour statuer dans un délai raisonnable.»

Selon Les Échos, l’audience, qui se tiendra donc ce vendredi, sera dirigée par le président de la Cour suprême, Ciré Aly Bâ.Invoquant un excès de pouvoir, le PDS et Cie ont d’abord saisi la Haute juridiction juste pour obtenir l’annulation du décret présidentiel convoquant le corps électoral pour le 24 mars. Mais craignant que la procédure tire en longueur alors que le scrutin approche, ils ont ensuite, le 11 mars, introduit un recours en référé suspension pour obtenir un traitement de l’affaire en mode fast-track. La Cour suprême les a suivis dans ce sens en attendant de se prononcer sur le fond.