MEURTRE DE NDEYE DIOP : Les nouveaux aveux glaçants de A.Mbacké

L’affaire Ndèye Diop du nom de la jeune fille tuée à Touba n’a pas fini de révéler tous ses secrets. Mais Telesenegal détient de nouvelles informations explosives sur ce dossier extrêmement sensible. 

Orphelin de père, A.Mbacké vivait avec sa tante au quartier Paléne de Touba, avant ce drame. Sa vie a basculé depuis qu’il a mis fin aux jours de sa camarade de classe, Ndèye Diop. Cette dernière a reçu dans un premier temps une pierre à la tête avant d’être poignardée.

Selon nos sources, la victime présentait des blessures au front. Un fil a été attaché autour de son cou d’après nos sources.

 Interrogé sur ces éléments de constatations, le présumé meurtrier est revenu sur sa première déclaration en vue de faire une mise au point.

Dans la matinée du dimanche dernier, A.Mbacké était monté à la terrasse de leur bâtiment R+ 2. C’est là-bas que son ex-copine l’a retrouvé alors qu’il faisait le linge vers 11 heures.

 » Ndèye m’a informé qu’elle était en état de grossesse et j’en suis l’auteur. Mais j’ai refusé la paternité. Et il s’en est suivi une altercation au cours de laquelle j’ai administré un coup de pierre à la tête  » retrace-t-il lors de son interrogatoire.

Après avoir essuyé le coup, Ndèye Diop s’est écroulée avant de s’agoniser. Mais A.Mbacké n’a pas lâché prise.

 » Je l’ai planté un couteau au cou. Mais le couteau s’est cassé sur le coup. Et j’ai étranglé Ndèye avec un fil jusqu’à ce qu’elle décède  » a-t-il confié, lors de la reconstitution des faits, menée, dans la nuit du mardi au mercredi.

Sachant que sa camarade de classe n’est plus en vie, A.Mbacké s’est rendu, dit-il, dans une  boutique où il a acheté deux sacs pour emballer le corps sans vie. Par la suite, elle traîne le corps afin de le dissimuler.

 » J’ai incliné le réservoir de deux mille litres avant pour dissimuler le corps. Après cela,  je ne pouvais plus manger, ni dormir. J’ai fini par me confier à l’un de mes proches » révèle l’adolescent de 17 ans, placé en garde à vue.

Lors de la venue des policiers du commissariat spécial de Touba, le présumé meurtrier sous le choc s’était retranché dans sa chambre.

Très chevronné en matière d’enquête criminelle, le commissaire, Diégane Sène est à pied d’œuvre pour lever l’équivoque sur ce drame. Le chef de service du commissariat spécial de Touba et ses hommes ne négligent aucun détail pour tirer cette affaire au clair.