Dallas sauve l’honneur face à Golden State lors du match 4

Les Dallas Mavericks ont évité le coup de balai face aux Warriors en l’emportant facilement mardi soir à domicile (119-109). Golden State n’a pas résisté à la pluie de trois points des Texans lors du match 4 de la finale de conférence Ouest (3-1).

Les Golden State Warriors attendront pour retrouver la finale NBA, après les cinq d’affilée disputées entre 2015 et 2019. Les Dallas Mavericks ont évité le coup de balai sur leur parquet, mardi soir, en l’emportant 119-109 à l’American Airlines Center. Une pluie de trois points, particulièrement dans les deuxième et troisième quart-temps, a parmi aux Texans de survivre à ce match 4 de la conférence Ouest (3-1 dans la série), alors que les fortes averses locales ont causé une fuite d’eau importante, depuis le toit jusqu’au banc des visiteurs, retardant la reprise après la mi-temps.

La soirée a commencé par un Steve Kerr au bord des larmes avant le match, en rage contre la tuerie ayant emporté les vies de 19 enfants et deux adultes à quelques centaines de kilomètres de la salle, à Uvalde (Texas), quelques heures auparavant. « 90 % des Américains veulent une loi limitant l’accès aux armes à feu, mais 50 sénateurs refusent de la voter », a notamment souligné l’entraîneur des Warriors, dont le père fut tué par des terroristes au Liban alors qu’il avait 19 ans.
 
Golden State en manque d’intensité

Sur le terrain, les visiteurs ont vite apparu moins engagés qu’à l’accoutumée, manquant d’intensité en attaque comme en défense, malgré les vociférations de Draymond Green (10 points, 6 rebonds, 6 passes). Juste de quoi limiter la casse : 24-28 à la fin de la période, où les Mavs ont commencé un run de qui se poursuivra dans le deuxième quart-temps.

Les trois points de Reggie Bullock (18 points, à 6/10 derrière l’arc), suivis de deux paniers intenses dans la raquette, par Jalen Brunson (15 points, 5 rebonds, 5 passes), ouvraient un trois points pour Frank Ntilikina, à 51-35. Si la vitesse de Spencer Dinwiddie (10 points, 3 rebonds, 8 passes) accélérait le tempo habituel de Luka Doncic, le Slovène continuait lui d’orchestrer à coups de passes et paniers, dont une tentative près du cercle à la sonnerie qui l’a vu frustré de ne pas obtenir une faute. À deux doigts d’arracher son maillot sur le chemin des vestiaires, malgré l’avantage de 62-47.

 
Doncic éteint les dernières vélléités de Golden State

Au retour, la fuite du toit empêchait de reprendre le match. De quoi faire grimacer le proprio Mark Cuban au bord du parquet. Mais même après les réparations, les trombes continuaient de tomber sur les Warriors, qui encaissaient un 19e trois points à trois minutes de la fin de la période (20 sur 43 au total). Celle-ci se conclut à 99-70, laissant présager une fin de match sans frisson.


Mais les remplaçants de Golden State et la zone mise en place par Kerr leur permettaient de revenir à 8 points après un tir dans le corner gauche par Jonathan Kuminga (17 points, 8 rebonds). Doncic (30 points, 14 rebonds, 9 passes, 2 interceptions et 2 contres) plaçait alors un dunk pour assurer la douche froide (119-109 score final).

« On n’a pas été tranchant en attaque », notait Steve Kerr après le match. Son homologue Jason Kidd estimait lui : « On a répondu, on prend les choses match par match à présent ». Les Warriors, eux, se verraient bien conclure l’affaire jeudi soir, avant de savoir qui du Miami Heat ou des Celtics, qui s’affrontent ce mercredi, pourrait les rejoindre dans cette finale qui leur tend les bras.