Khalifa Sall : « Si nous ne nous étions pas battus pour Ousmane Sonko, ça en aurait … »

Le leader de Pastef Les patriotes poursuit sa série de visites auprès des organisations de la société civile et des partis politiques de l’opposition. En effet, après Y’en a marre, Ousmane Sonko s’est rendu, ce mardi 16 mars, au siège de Taxawu Senegaal dont le leader est Khalifa Ababacar Sall. Ce dernier a saisi l’occasion pour revenir sur leurs mobilisations qui ont valu à Sonko sa libération.  

« Le combat qui a été mené par chacun de nous était une obligation (…) Si nous ne nous étions pas battus pour Ousmane Sonko, ça en aurait fini avec tous les politiques. De 2012 à aujourd’hui, quels sont les leaders de l’opposition qui n’ont pas été emprisonnés ? (…) Ça suffit ! Le cri de guerre était qu’Ousmane Sonko ne devait pas être le troisième (…) », a laissé entendre l’ex-maire de Dakar.
Et Khalifa Sall e poursuivre : « C’est l’occasion de rendre hommage à la Sénégalaise et de prier pour tous ceux qui ont fait le sacrifice suprême de leurs vies durant ce combat (…) Ce que nous vivons aujourd’hui est le point de départ dans la construction de ce pays et la consolidation de notre démocratie (…) ».
Le politique a également souligné la nécessité de « réconforter » la démocratie sénégalaise. « Il faudra que la liberté et la démocratie puissent être confortées et consolidées (…) sur le plan comportemental, sur le plan de la conscience par les acteurs politiques, pour que cette rupture puisse se faire dans les meilleures conditions. Il faudra que nous comprenions que nous devons gérer ce pays autrement et différemment (…) Une grande nation comme la nôtre ne peut se construire qu’à travers de grandes dynamiques au tour des hommes, des femmes et des valeurs », a insisté Khalifa Ababacar Sall.

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