CAN : La condition surréaliste du président de Naples aux futurs joueurs africains du club

C’est connu de tous, les footballeurs africains subissent énormément de pressions, de la part de leurs clubs, à l’approche de la coupe d’Afrique des nations (CAN). Le dernier exemple en date est le cas du défenseur camerounais de Liverpool, Joël Matip. Si le Reds ne s’est pas officiellement prononcé sur cette affaire, la légende du football camerounais, Roger Milla, était montée au créneau pour fustiger cette situation : « Il y a beaucoup de joueurs qui ont changé de nationalité parce qu’ils ont été menacés dans leur club. On te fout dehors ou on divise ton salaire par deux. Je vais vous prendre un exemple. Je n’en veux pas du tout à mon fils, Joël Matip, qui est à Liverpool. Que le président de notre Fédération, Samuel Eto’o, se déplace avec l’entraîneur pour aller voir Matip à Liverpool. On l’a obligé dans son contrat à signer qu’il ne jouerait plus pour le Cameroun. Est-ce que vous trouvez ça normal ? ».
Dans un entretien accordé à Wall Street Italia, le président de Naples, Aurelio De Laurentiis a décidé de dire tout haut ce qui était jusqu’alors un secret de polichinelles, non sans poser certaines conditions. « Je ne signerai plus de footballeurs africains. Je ne le ferai que s’ils renoncent à la Coupe d’Afrique. Nous payons leurs salaires pour que plus tard ils aillent jouer avec les autres… Ou bien ils renoncent à leur droit de participer à la CAN ou alors ils ne seront jamais disponibles entre la CAN et les compétitions d’Amérique du Sud », a déclaré le patron de la formation napolitaine. 
 
Ces propos interviennent au moment où les Partenopei ont enregistré le départ de leur capitaine Kalidou Koulibaly pour Chelsea. De janvier à février, le défenseur avait dû quitter ses coéquipiers en clubs pour rejoindre la tanière afin de disputer la CAN. Sans doute que l’absence de ce joueur clé  n’avait pas été apprécié d’autan plus que les Napolitains étaient en bonne posture pour le Scudetto.